Tout a commencé vers 1960 par une sculpture statique avec un homme présenté à un instant de son déplacement. A partir de quoi s’est développé un  “voyage” effectué en 7 étapes pour aller de plus en plus au cœur de la création, avec une importance croissante de l’expression du “mouvement” pour travailler une matière rare, la “lumière” !

Chaque étape du ” voyage ” est la réponse à une question simple qui fait  “visiter un pays nouveau”. La fin d’une étape déclenche une nouvelle question suite à une observation faite en cours de route. Mais d’aller d’un pays à l’autre conduit à apprendre la langue de chacun d’eux ! Tout de suite, comme ça !  En  réduisant des réalités très complexes à des évidences.

Comment ? en m’acharnant à trouver une solution à un problème. Par exemple quand je vois que de la poussière au fond du cône d’un haut parleur bouge au rythme de la musique, j’imagine ( problème ! ) la possibilité de créer des disques d’images avec des petites particules qui se déplacent au rythme de la musique.  C’est une idée simple. Mais presque toujours, je ne sais pas comment la réaliser.

Presque toujours, je pense par la fin, en ayant l’intuition d’un but Possible qui est une  “réponse” à une “question” que m’inspire le réel. Je m’acharne jusqu’à ce que j’atteigne le but et trouve la réponse à une question. Là, mon esprit acquiert la faculté de voir l’invisible et de dialoguer avec lui. Je trouve ainsi comment, après avoir vu de la poussière se déplacer au fond du cône d’un haut-parleur, un dispositif simple illustre une étude de Chopin en présentant avec des paillettes des cygnes qui se déplacent sur un lac !

L’acharnement est la meilleure façon de voir l’invisible et de basculer du “côté d’ailleurs” !